Passage à vide

C’est fait, ma série Page Blanche à été dévoilée et affichée pendant presque un mois à la Galerie Gora (pour en savoir plus, je vous propose de lire cet article, puis celui-ci et celui-là). D’ailleurs, après chaque projet terminé, je passe par un passage à vide (je photographie moins, j’hiberne). C’est sans doute ma façon de récupérer, de laisser retomber la pression.

Initialement en couleur, cette image a été prise avec mon Olympus MJU et Fuji Extra 400

Je profite donc de ce moment calme pour vous donner des news sur l’exposition. Nous avions tellement de projets à montrer que le temps d’affichage m’a semblé court. Je suis passé plusieurs fois pour contempler les différentes images de mes co-exposants et à chaque fois c’était un plaisir ! Nous étions nombreux, ce qui nécessitait d’espacer les visites, selon moi. C’est pour cela que j’ai privilégié d’y passer une fois par semaine. Je découvrais des projets que je n’avais pas encore pu admirer et je redécouvrais d’autres aspects de séries que je connaissais déjà.

Olympus MJU et Kentmere 400

J’ai été très surpris de m’apercevoir que mon livret backstage avait beaucoup de succès. Lors du vernissage, je repensais justement que j’aurais pu l’utiliser comme une espèce de livre d’or. Ça aurait été intéressant de rentrer avec des avis, des messages personnels laissés par les visiteurs. Je garde l’idée pour la prochaine fois ! Pas de vente pour cette année, moi qui rêvais secrètement de signer et dater un tableau, dommage ! Toutefois, j’ai apprécié me tenir à côté et observer le sens de lecture de ma série. J’ai donc ciblé les images qui avaient plus de force et celles qui servaient de virgule. Globalement, j’ai eu énormément de bons retours.

Olympus MJU et Kentmere 400

Les visiteurs étaient fascinés par le minimalisme de l’image, m’ont-ils rapporté. J’ai remarqué qu’une majorité observait les images dans leur globalité, s’arrêtait sur celle du milieu puis lisait le cartel. Ces fins observateurs revenaient presque tous, se rapprochaient pour observer les détails du bois et peut-être la finition. Ils reculaient et observaient l’ensemble. Puis ils se dirigeaient vers le carnet. Très peu de personnes osaient le manipuler, il était comme précieux. Puis, discrètement, ils prenaient une carte de visite. Je suis curieux de savoir si ils liront cet article. 🙂

Olympus MJU et Kentmere 400

Depuis, les discussions au vernissage et les recherches que j’ai entreprises pour la mise en œuvre de ce projet m’ont donné plein d’idées et plein de pistes à explorer (Livres, différents papiers, d’autre formats). J’en repars donc grandi !

Toutefois, lorsque j’ai voulu reprendre l’écriture de mon journal, je me suis posé une question : Qui est mon public ? Pour qui j’écris ?

J’aimerais vous connaître un peu mieux, mes lecteurs et lectrices, savoir ce que vous aimez lire, ce qui vous intéresse. Ce passage a vide est un bon moment pour en apprendre plus sur vous !

Je remercie le Club 3e oeil et je remercie tous ceux qui m’ont soutenu, inspiré, écouté, conseillé et ceux qui ont pu se déplacer. Merci à ma conjointe, Cynthia, qui a jonglé entre tous ces rôles à diverses étapes du projet.

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